J’ai l’impression que dans un couple il y en a toujours un des deux qui est plus patient que l’autre. Chez nous c’est lui le patient et moi l’impatiente. Avant même d’être maman, je savais que ce défaut serait mon point noir, que ce serait là dessus qu’il allait falloir que je travaille. Deux ans plus tard j’ai l’impression d’avoir fait un sacré bout de chemin, d’encaisser beaucoup mieux et avec moins de dégâts. Les parents d’enfants de 2 ans le savent, ce n’est pas un âge facile et notre patience est souvent mise à rude épreuve. Mais plus little G grandit, plus ma patience grandit avec lui, ce n’est pas nécessairement un choix mais plus une question de survie ! Au fil du temps j’ai mis en place de petites choses pour tendre vers cette patience et quand je n’y arrive vraiment pas, j’accepte enfin le relai.
*** Le bouton OFF ***
Lorsque little G avait 20 mois environ, je me souviens d’une après-midi très difficile, je ne sais pas ce qu’il lui a pris mais mon fils s’est transformé en véritable terreur. Tout était sujet à crise, il criait, jetait les choses par terre : tout ça réunit ensemble représente pour moi le cocktail explosif pour mes nerfs. Répéter les mêmes choses, inlassablement, au bout d’un moment ça devient difficile, ça monte, et parfois, ça finit par sortir. Toujours d’une façon que je regrette, dans les cris et la grosse voix exaspérée de ne pas se faire entendre finit par se briser. Une fois redescendue je m’en veux d’avoir réagi comme ça car je suis persuadée qu’il existe une autre façon de se faire obéir, de se faire respecter sans partir dans quelque chose d’aussi peu constructif que de lui hurler dessus. Cette après midi là, alors que tout aurait pu exploser j’ai découvert le bouton off dans ma tête (je vous rassure, je suis bien seule là dedans quand même :)). Alors que je me contenais pour ne pas craquer, une petite voix est venue me dire : « Et si on s’en foutait ? ». Cette petite voix m’a fait un tel bien, une voix de lucidité qui m’a fait tout de suite redescendre. D’un coup je me suis calmée, je l’ai regardé tout foutre par terre, presque en souriant, et je me suis dit que ce n’était pas grave tout cela, qu’il ne fallait pas le prendre si à coeur. Little G était très clairement dans une crise pour me tester, je l’ai alors laissé agir, quand bien même toute sa chambre y passait. J’ai arrêté de m’énerver, je me suis éloignée dans la cuisine, j’ai été faire ma vaisselle très calmement, et en montrant un certain désintérêt face à cette immense colère. Au bout de deux minutes litte G s’est arrêté, est venu me voir en me disant : « câlin maman ». Je me suis assise sur le canapé, je l’ai pris sur mes genoux, je lui ai demandé si ça lui avait fait du bien, s’il savait pourquoi il avait réagit comme ça, nous avons fait un câlin et je lui ai dit qu’on allait tout ranger ensemble maintenant. Fucking terrible two et ce tourbillon d’émotions qui emplit nos petits.
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Quoiqu’il en soit, à partir de ce jour là, le bouton off m’accompagne très souvent, je le matérialise dans ma tête et il m’apaise à ne pas prendre les choses trop à coeur. Je laisse little G s’exprimer, il se bat contre ses propres émotions, pas contre moi en réalité, alors je le laisse aller tant que cela n’est pas dangereux et que ça lui apprend des choses sur lui même, après on discute et on se réconforte. Je suis certaine que si quelqu’un était présent pendant ces scènes, il penserait sûrement que je suis laxiste, pour tout vous dire je m’en fiche éperdument aujourd’hui, je sais que je ne le suis pas, que j’essaye de réagir de façon proportionnée aux crises et surtout de m’attarder sur leurs raisons.
*** Passer le relai à sa moitié ***
Mais parfois ce bouton j’ai beau le chercher il se planque trop profondément dans ma cervelle, impossible de le déclencher ! Cela correspond souvent à mon niveau de fatigue, plus je suis fatiguée plus j’ai du mal à l’activer car j’ai tout simplement du mal à me raisonner. Dans ces moments là, la meilleure chose à faire c’est de passer le relai à mon mari, dès les premiers mois de vie de little G nous avons joué à ce ping pong à vrai dire. Quand je n’arrivais pas à calmer little G la nuit, je le passais à mon chéri qui en une seconde arrivait à l’endormir, par son calme légendaire, et vice versa. On se connaît suffisamment pour sentir les limites de l’autre et se relayer avant que l’autre ne le demande et c’est très salvateur. Depuis quelques semaines nous revivons une crise d’opposition avec little G, assez surprenant et désemparent il faut l’avouer…Certains l’analysent par la présence du bébé en préparation, d’autres par une forme de revival de terrible two. Quoiqu’il en soit un jour sur deux c’est soit un amour, soit un petit diablotin qui sait nous rendre chèvre en écoutant rien et en faisant le contraire de ce qu’on lui dit, le tout avec un grand sourire! C’est ainsi que le weekend dernier, une superbe balade s’est transformé en calvaire. Au bout d’une heure à me battre avec lui pour qu’on avance dans ce sens là, à lui dire que telle ou telle chose était dangereuse, je n’ai plus pu. À ce moment là j’ai préféré marcher loin devant et laisser son papa faire, j’ai marché en respirant fort, en tentant de m’apaiser et dédramatiser. Ce jour là une larme a coulé sur ma joue, d’incompréhension, d’appréhension pour la suite et de fatigue aussi, et puis je suis revenue, plus prête que jamais à me battre aux côtés de ma tornade. Parfois il vaut mieux s’éloigner que d’exploser, respirer un grand coup pour mieux revenir.
*** Se retrouver à deux ***
En ce moment nous avons un planning assez chargé avec mariages, pacs, soirée d’anniversaire etc…Je crois que plus que jamais, et malgré ma fatigue persistante, j’ai besoin de m’aérer l’esprit. Nous avons donc fait un peu garder little G ces derniers temps, et cela nous a fait beaucoup de bien. Little G est demandeur d’aller dormir chez mon papa et je suis tellement heureuse, après m’être battu contre moi même pendant si longtemps, de réussir enfin à le confier, et les yeux fermés qui plus est! Quand little G me dit « au revoir maman » avec un grand sourire, dans les bras de son grand père alors que je ravale quelques larmes, cela me réchauffe le coeur et me fait partir sans culpabilité aucune. Nous profitons pour sortir, pour se retrouver en amoureux, pour dormir le matin, pour faire le plein de ces moments avant l’arrivée de notre deuxième enfant. Tout cela pour dire que parfois quand la patience n’est plus au rendez-vous il faut savoir accepter les mains tendus. À chaque retrouvailles, après quelques heures de séparation, ou une nuit sans nous, c’est la même euphorie de retrouver mon little G et mon compteur est remis à zéro pour quelques temps. Je pense que j’ai enfin accepté cette idée, celle que je ne pouvais pas être la mère parfaite sans failles, celle que oui parfois je suis à bout, je ne sais plus comment gérer, et que j’ai juste besoin de recul pour y voir plus clair et revenir reposée. Je crois que ces choses là font de moi une meilleure maman, une maman plus sereine et plus bienveillante, même si ce n’était pas l’idée que je m’en étais faite.
*** Se coacher mutuellement ***
Enfin je dirais que la patience c’est aussi une affaire de couple et de communication. Très souvent nous avons des discussions avec mon mari sur l’attitude que nous devons adopter en face de telle ou telle situation. On se dit tout, si je trouve qu’il a été trop dur avec little G ou au contraire trop patient, on en parle et on trouve un terrain d’entente. Nous ne voulons pas être des parents gueulards mais nous ne voulons pas lui laisser tout passer non plus, toujours cette histoire d’équilibre à trouver…il paraît que c’est ça l’éducation. Et l’éducation c’est une histoire de couple, ce sont des choix pris à deux et assumés aux yeux de tous, que ça plaise ou non. Bref je pense qu’il est plus que nécessaire de faire souvent des mises au point sur ce genre de situation, de se coacher mutuellement, se soutenir et ne faire qu’un face à notre fils. Et aujourd’hui c’est la patience, le calme et l’écoute qui nous guide face à ces tourments, du mieux que l’on peut.
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Mon little G, si un jour tu lis ces quelques lignes, tu pourras voir à quel point tes parents sont torturés ! On cherche sans cesse notre équilibre pour t’apporter le meilleur de nous même, de la confiance, de la sérénité et ton bonheur. C’est comme ça les parents, ça se plie en quatre pour assumer la plus belle chose que l’on a créé, mais non sans mal, comme tu pourras le constater. Mon chéri tu pourras bien nous tester encore et encore, avec ton papa on saura désarmer tout cela et répondre à tes désirs et besoins qui se cachent derrière tout cela. Ba oui nous sommes tes parents, ça sert à ça des parents, et à te côtés on apprend à remplir notre rôle, du mieux que l’on peut, on a encore tant à apprendre …
Bon week-end à tous,
Dans la douceur et sérénité si possible 🙂
Je vous embrasse,
*** Flore ***
21 Comments
Merci beaucoup pour cet article, qui me rassure mais me fait aussi monter les larmes aux yeux.Mon loulou a 14 mois et depuis quelques semaines, il ne veut plus dormir, fait des crises violentes de colères.Nous sommes demunis et avons du mal à comprendre et gèrer.
Merci pour vos brêves de vie et votre experience.
Delphine
Moi aussi je n’ai pas beaucoup de patience. Mais comme toi je m’améliore et apprend au fil du temps. Mon fils est un diablotin. Il a trois et demi et c’est pas tous les jours facile. Pendant la grossesse cela a été pire (j’espère que ça ira pour toi). J’ai lâché prise tant pis j’étais épuisée. Après l’accouchement, j’ai repris petit à petit ma place de maman et d’autorité envers lui. Ca va mieux mais c’est encore byzance. Bon courage car avec la grossesse ce n’est pas évident.
Trop mimi cet article qui m’a émue.
J’adore ton blog, vous avez l’air d’une belle famille, c’est très léger et intéressant à lire 🙂
Merci et bon vendredi, vivement le weekend!
Ah, cette fameuse patience…Il y a des moments où je la cherche désespérement. Ma fille a deux et demi, et, comme ton petit Little G, parfois, la moindre contrariété et ça y ‘est c’est la crise !
Cela m’arrive un peu plus souvent maintenant de lâcher-prise sur certaines choses. Tant qu’elle ne se met pas en danger, ma foi, autant qu’elle expérimente. Et moi, j’avoue, que cela me fait du bien de ne plus crier.
Après, ce que je remarque, c’est qu’il y a des choses qu’elle fait qui m’exaspère, mais c’est parce qu’à ce moment-là, je ne suis pas tout à fait avec elle (je regarde mon téléphone, etc…) et donc, elle a trouvé cela pour attirer mon attention.
J’essaye de voir (cela ne marche pas toujours, hein !) ce qu’il y a derrière cette « provocation » : une envie de découvrir, de faire elle-même ou de besoin d’attention.
Merci pour ce poste qui tombe à pic actuellement. C’est vrai qu’avec la grossesse en plus et la fatigue, la patience n’est pas toujours au rendez-vous. Vous vous débrouillez vraiment bien, toi et ton mari :-).
Oh la la, la patience !!! C’est quoi déjà ??? Hier soir, après m’avoir répété environ 30 fois « gaufre chocolat », j’ai cru devenir dingue. Même le « je te préviens tu le redis encore une fois et tu n’as pas de gaufre » n’a strictement aucun effet… De plus, en ce moment, il est en mode « maman fait », c’est à dire je mets les chaussures, je donne le bib, j’habille…etc etc…alors papa, est non seulement triste d’être mis à part, et me fâche ! Alors me voilà tiraillée entre céder/pas céder à baby, se faire fâcher par papa… Oh joie !! vivement un petit changement pour souffler un peu. En même temps, on n’a jamais laissé notre fils un weekend à qui que ce soit, on est peut-être un peu à cran non ? Merci Flore pour ce post, même si j’ai finalement vraiment l’impression d’être une mauvaise mère car le bouton OFF, je le cherche encore 🙂
Pour moi aussi la patience est mon point noir. Mais je progresse (doucement mais surement), je me rends compte que je suis patiente avec ma fille qu’avec mon fils (je m’enveux d’être si exigeante de mon ainé mais j’ai une relation particulière avec lui et je veux toujours qu’il donne le meilleur de lui même… bref pas facile la vie des grands)
Je crois que tu as raison, on est pas toujours en mesure d’être patiente. Quand on est fatiguée, pas d’humeur… le ton monte plus vite.
Ah comme je me reconnais bien dans cet article! Maman d’un « Deux ans » aussi et venant d’accoucher, tous ces sentiments me sont bien familiers, et moi aussi je suis aussi dans la recherche de patience et de calme devant ces crises..Merci de faire partager votre vécu, on se sent moins seule! 🙂
C’est souvent, très souvent, que je me retrouve dans tes mots. Et encore une fois, cet article me parle énormément et correspond à ce que je vis actuellement avec ma petite tornade à moi !
J’adore ton article, qui respire l’analyse et la sérénité : je pense que je n’étais pas allée aussi loin dans la compréhension de tout ce que l’on met en oeuvre, Mister F. et moi, pour rester patients et sereins face aux tempêtes de notre Poupette de 2 ans. Mais en te lisant, j’ai l’impression qu’on a exactement les mêmes trucs et astuces (moi aussi, ce fameux bouton off m’aide beaucoup !), et que comme vous, nous sommes toujours là pour relayer l’autre, sans jamais le mettre en porte-à-faux. Nous avons appris à discuter après coup, à tête reposée, de l’éducation et des limites que l’on souhaite poser à notre fille.
Moi aussi, je suis sûre qu’on peut nous considérer comme des parents laxistes, mais j’ai appris à me détacher du regard des autres (difficilement, parfois, mais j’y travaille !).
Quant à la dose de patience, j’étais moi aussi la moins bien lotie de notre couple, mais j’ai découvert à la naissance de Poupette, toute étonnée, que j’avais une capacité bien plus grande à être patiente avec ma fille que je n’aurais pu l’espérer ! Mais tu vois, ça ne m’empêche de devoir encore progresser sur ce point, à mesure qu’elle grandit ! 😉
La patience… C’est un trait de caractère qui a priori ne m’a pas été livré avec le mode d’emploi 😉 C’est la chose qui me fait le plus peur : manquer de patience avec mon futur petit. Mais ton témoignage me rassure, j’ai aussi un mari qui est plus patient que moi, plus je « vieillis », plus il me semble gagner en patience. Donc en ayant un relai efficace et en pouvant avoir des soupapes, je pense que je devrais y arriver ! Encore merci pour ce texte si bien écrit et si juste !
Ça rejoint un article que j’ai envie d’écrire depuis quelque temps et qui tourne dans ma tête en attendant que je l’étoffe mentalement (oui, il s’en passe, des choses, dans ma tête). Un article sur justement l’acquisition de cette patience infinie qui est une des clés d’une éducation plus ou moins sereine.
Je ne matérialise pas le bouton off dans ma tête, et notre mécanique de couple est un peu moins rodée que la tienne, mais effectivement, ça s’apprend de ne pas être aussi affecté qu’on peut l’être quand notre enfant fait une crise qu’on n’arrive pas à calmer. Et moi aussi ça a changé ma vie de réaliser ça 😉
Bon courage à vous aussi dans cette période un peu trouble des 18 mois-3 ans. Mais on en sortira plus vite qu’on ne le pense et si on ne regrettera certainement pas les colères, je suis sûre qu’on regrettera nos bébés aux joues rondes et aux émotions intenses 😉
Je me retrouve tellement dans cette réflexion ! Ca fait du bien de lire ça 🙂
Je n’étais tellement pas patiente avant! C’était mon mari qui avait cette qualité! Et à force de lâcher-prise je finis par le devenir plus que lui. Je suis une adepte du « c’est pas grave », « on n’est pas à la minute », etc. Sauf quand je suis fatiguée 😉
En tout cas hyper d’accord sur le fait qu’il est très important ensuite de débriefer avec son mari sur la façon dont on a réagi dans telle ou telle situation pour essayer ensuite de mieux ajuster notre comportement.
Voilà un article plein de sagesse!
Bon , je vais me le mettre en post it en attendant que je retrouve mon bouton off puisqu’en ce moment j’ai une seuil de tolérance abaissé par les hormones de grossesse et pas beaucoup de mains tendues autour. Du coup je fini souvent par crier, et par culpabiliser dans l’après coup.
Bon allez, on souffle un bon coup!
Je te découvre depuis quelques semaines. Et je me sens tellement concernée par cet article! La patience de gagné chaque jour qui passe, et mon Mimi s’est mis a changé de comportement alors que j’étais enceinte de son petit frère… Vers 22mois. Apprendre à prendre du recul sur la situation… Il y encore des moments difficiles à gérer, j’ai meme presque culpabiliser d’avoir fait ce 2eme petit chat! C’est bête ce qu’on peut ressentir parfois. Lire ton article rassure meme si au fond je savais déjà qu’on vivait presque toutes la même chose! Passez un joli we ensemble!
et bien merci flore. merci de me faire déculpabiliser un peu. oui parce qu’agathe est parfois horrible avec moi et apres le boulot et supporté toute la journée des crises de larmes de joie et cie des gamins des autres, ma patience n’est plus.
l’autre fois elle hurlait en me regardant droit dans les yeux, moi aussi j’ai crié, on aurait dit la pub « c »est moi leeeeee paaaaatrooooon aaaaaaah ». aussitot je regrette et aussitot je culpabilise « mais comment font les autres ? » et cette éducation bienveillante qu’on met à toutes les sauces qui me gave complet meme si je suis dans le fond d’accord avec ca. mais punaise elle est horrible quand on n’y arrive pas ou plus parce qu’elle te fait mega culpabiliser de ne pas avoir compris la crise du gamin, mal réagit etc etc … bref, une fois de plus ton article est naturel, sans chichis, sans fioritures. punaise que ca fait du bien ! flore je te le redis : je t’aime ;))))) douce pensée a vous !
J’ai vécu exactement ce que tu vis en ce moment, Mister M et LIttle G ont 2 ans et 5 mois d’écart et il n’y a qu’avec moi qu’il se comportait comme ça, j’ai parfois crié à en avoir mal à la gorge et en pleurer tellement je m’en voulais mais comme tu le dis la fatigue nous pousse facilement à bout et avec les hormones de la grossesse tout ça est amplifié! Le plus important c’est que ton homme et toi soyez à l’écoute l’un de l’autre et formiez une équipe, c’est comme ça qu’on a réussi à retrouver la sérénité à la maison car désormais Mister M sait que l »on est 2 face à lui, 2 à parler d’une seule voix et ça change tout 🙂
La patience mon plus gros point fort et du coup mr prend rarement le relais
Par contre la discussion c’est notre point faible c’est sure ça qu’on tente de travailler pour le meilleur pour notre fils
Et le bouton off c’est tellement bon je trouve c’est une excellente solution
Bisous
Ha la la tu mets exactement les mots sur ce que je vis en ce moment, Thoinou vient d’avoir 20 mois et je ne le reconnais parfois plus du tout, ses crises me laissent perplexes ou me font exploser (le moins possible devant lui)intérieurement! Je comprends que c’est un peu « malgré lui » cette phase et qu’il doit y passer et moi qui ne suis absolument pas patiente c’est très très dur à vivre je fini souvent en larmes et complètement lessivée! J’essaie d’avoir le bon comportement de lui parler au maximum, lui dire qu’il a le droit de s’exprimer que je comprends qu’il vit une phase difficile.
Je ne sais toujours pas comment etre patiente hé hé
Bisous!!
Tiff
Votre article tombe à pic pour moi. Mon fils a 19 mois et c’est moi qui le garde à la maison depuis 3 mois. On a du trouver notre équilibre, et c’est aussi ce cap des 1 an et demi, affirmer sa personnalité et maman à la maison, c’est la fête ! Mon fils me fait tourner en bourrique, le changer ou lui nettoyer le nez, c’est la guerre. Je vis très mal ce rapport de force et là … » il se bat contre ses propres émotions, pas contre moi en réalité ». MERCI.
Même si je le sais, ça fait du bien de l’entendre. Alors oui, c’est sûr, tu parles de ta vie et de ton ressenti, et peut-être que notre situation n’a rien à voir. Mais je vais prendre au premier degré et m’approprier tes mots bienveillants pour me faire du bien et relever la tête de l’eau un peu.
Merci pour cette bouffée d’air frais, pour ta bienveillance et ton partage. Je te souhaite une belle continuation, une belle grossesse, et une belle vie, mais tu as l’air d’être très bien entourée 😉
(et pardon si le tutoiement te heurte, mais comme on a le même âge pratiquement…)
Hello! c’est un très bel article!
J’admire ton calme et la façon dont tu en parles! Ce ne doit pas toujours être facile de le garder même si on le souhaite ….
Encore de très jolies photos et je te dis à très bientôt!
bises
Je suis « parfOite ».
C’est-à-dire que je suis parfaite… mais pas tout le temps !
N’oubliez pas cela, pardonnez-vous, améliorez-vous et vivez ! Encore et encore et encore et… !