Côté bébé

Quand bébé est hospitalisé …

posted by mamanlouve 9 juin 2017 63 Comments

Si vous me suivez sur Instagram vous avez pu voir que notre jolie fée avait été hospitalisé cette semaine…Je vous avoue que je ne pensais pas en parler, ni ici, ni nul part d’ailleurs, car comme toujours quand il m’arrive des choses trop fortes émotionnellement je ressens le besoin de garder cette partie pour nous, loin d’ici. Étrangement aujourd’hui j’ai pourtant besoin d’en parler, j’ai besoin de vider mon sac, j’ai besoin d’avancer et de livrer ce que j’ai sur le coeur, un coeur un peu trop lourd ce soir.

Cela faisait déjà plusieurs jours que je trouvais ma fille pas comme d’habitude, elle pleurait plus que la normale et elle était beaucoup moins souriante…Dans le week-end je prends donc un rdv chez le médecin pour le mardi (lundi férié oblige…), mais cela n’a pas pu attendre. Dimanche soir, vers 23h nous avons été aux urgences après avoir constaté une forte fièvre sur notre fille. Nous avons très rapidement vu un médecin qui nous a annoncé qu’elle avait une bronchiolite. On nous a alors dit qu’elle était à la limite de l’hospitalisation mais qu’on pouvait rentrer chez nous, en restant bien vigilant. J’ai failli insister en leur demandant si c’était bien sérieux de rentrer, je sentais que ma fille avait vraiment du mal à respirer mais je n’ai pas voulu me faire passer pour « la maman qui s’inquiète pour rien », étiquette qu’on m’a collé bien trop de fois…

Sur le chemin du retour deux choses se mêlent alors : 1-comment n’avons nous pas vu la bronchiolite bordel ? C’est pourtant mon deuxième bébé, j’aurais du la voir, la détecter, m’en inquiéter mais non, j’ai juste vu que sa toux était plus grasse que d’habitude mais avec son reflux c’est malheureusement si habituel...2- Je ne suis pas du tout rassurée de devoir la surveiller chez moi vu comme elle n’avait pas l’air pas bien, je n’ai vraiment pas compris qu’à 3 mois et demi on ne nous la garde pas en observation…

Mon instinct, cette fois-ci, ne m’avait pas trompé, à 4h du matin nous avons couru aux urgences. Je vous passerai les détails de l’état dans lequel j’ai retrouvé ma fille dans le lit et la soirée de cauchemar aux urgences, je crois que je ne suis définitivement pas prête à revivre cela…mais tout a été très vite et nous avons eu très peur. Rapidement, les médecins nous annoncent qu’en plus de sa bronchiolite, elle a une pyélonéphrite…Deux bactéries qui n’ont rien à voir, juste le sort qui s’acharne sur notre petite fée. On nous dit alors qu’il faut l’hospitaliser. Ma fille s’est endormie d’épuisement à 8h du matin, dans mes bras.

Nous sommes restés jusqu’au mercredi dans cette chambre, à nous relayer avec mon mari pour s’occuper également de little G à la maison…De ce séjour je crois qu’il va me falloir du temps pour me remettre. Me remettre des cris de mon bébé d’une telle violence, me remettre de ce petit bras perfusé, d’habiller mon bébé en m’emmêlant avec tous ses fils de partout, de ces bips bips toute la nuit, de ces sursauts pour vérifier son rythme cardiaque, sa température, de ce bébé à qui j’aurait tout donné pour prendre sa place, prendre son mal. Je crois qu’il n’y a rien de plus terrible que de voir son enfant souffrir, mon coeur s’est fendu en mille morceaux, mon ventre s’est tordu de douleurs à chacun de ses cris. Je crois que je ne peux pas oublier, bien sûr c’est trop tôt mais c’est aussi trop dur.

Notre fille va beaucoup mieux aujourd’hui, elle est bien sûr encore sous traitement et nous avons des examens à repasser dans quelques semaines mais elle va bien, elle sourit et nous apaise chaque jour un peu plus (c’est le monde à l’envers!). Des questions pourtant tournent dans ma tête, comment va-t-elle vivre tout cela demain, après demain? Je suis certaine qu’elle en gardera forcément une trace, comment ne pas rester marqué par tout cela…J’ai essayé de tout faire pour rendre la situation plus « normale » possible. Je lui ai lu ses petits livres de la maison, je l’ai massé, je lui ai fait écouter nos chansons, j’ai beaucoup souri et tenté de la faire rire, je lui ai dit que je savais à quel point elle était forte, que je savais comme c’était douloureux, et que maintenant tout allait aller vers le mieux et que je ne lâcherai jamais sa main.

Je crois que le plus difficile pour moi à gérer là tout de suite c’est cette peur viscérale qui lui arrive quelque chose…En maman louve je crois que je développe naturellement une forte propension à couver mes enfants mais là j’ai peur de mes propres réactions. Au jour d’aujourd’hui je souhaite rentrer dans ma bulle, avec ma famille, ne pas la sortir de la maison, ne pas lui faire vivre d’agitations extérieures, rester loin du monde, lui laisser du temps pour se reposer, se remettre de tout cela. Pourtant je ne vais pas pouvoir la garder longtemps dans cette bulle, la vie normale reprendra le dessus et tant mieux pour elle également, mais voilà ce que je ressens aujourd’hui.

Je n’avais jamais vécu d’hospitalisation pour little G et j’ai pris conscience de tellement de choses… En premier lieu, aux parents, familles, pour qui tout ceci est leur quotidien. J’ai passé seulement trois jours là bas et pourtant j’ai eu l’impression d’être restée 10 jours tellement le temps est suspendu. Je faisais mes allers-retours entre la maison et l’hôpital pour prendre des affaires, me laver, essayer de m’organiser pour qu’on s’occupe de notre fils aîné, et je me disais à chaque fois « mais bordel c’est pas une vie…! ». Pourtant c’est la vie de nombreuses familles et pour des choses bien plus graves…Je me suis pris une bonne claque dans la gueule…

Ensuite j’ai été surprise de la chambre que nous avions, je m’attendais à dormir sur un fauteuil et non j’ai eu une grande chambre avec un lit à côté de mon bébé, une baignoire et un plan de change ainsi qu’une petite salle de bain. Et dans le coin de la chambre, une pancarte…

Cette année je m’étais mobilisée pour cette cause et aujourd’hui j’ai pu vivre l’autre côté, et bénéficier de leur travail et ça m’a sacrément ému…

Pour finir je voulais dire un grand merci à toutes les personnes qui nous ont accompagné à travers cette hospitalisation. Je pense à cette infirmière qui, quand je me suis effondrée, a pris le relai en berçant ma fille pendant de longues minutes en lui chantant des comptines tout en me caressant le dos car « c’est important de soigner les mamans aussi… ». J’aurais aimé la remercier, la revoir une dernière fois et la serrer dans mes bras tant elle m’a apaisé cette nuit là. Ensuite il y a eu toutes les autres, leur gentillesse, leur écoute et leurs mots doux…Et puis il y a l’entourage, les copines qui te textotent 600 fois par jour, qui t’appellent, qui passent le soir te faire un câlin. Il y a ma maman, encore et toujours présente, pour nous faire à manger, s’occuper de notre maison ou aller chercher notre grand petit bonhomme à la crèche. Il y a little G, qui du haut de ses 3 ans a géré comme un chef de ne pas avoir ses parents réunis et sa soeur auprès de lui. Et puis il y a vous, tous vos mots, par millier qui m’ont tant bouleversé…Merci infiniment, nous avons été entouré de tellement d’amour, c’est beau de se rendre compte de tout cela quand une merde vous tombe sur la tête.

Bref je crois que ce billet est sacrément en vrac, comme l’état de ma tête et mon coeur ce soir, je ne sais d’ailleurs pas pourquoi j’écris tout cela mais j’écoute juste mon instinct, sans trop intellectualiser pour une fois. Désormais nous sommes sortis, heureux comme jamais et nous allons reprendre le cours de notre vie et essayer d’avancer.

Réparer les coeurs abîmés et avoir confiance.

Je vous embrasse…vraiment fort aujourd’hui.

Prenez soin de vous et de vos petits choux !

*** Flore ***

63 Comments

Charlotte 9 juin 2017 at 7 h 39 min

Très beau témoignage… touchant, émouvant profondément vrai !! Merci beaucoup pour ce partage qui m’a mis les larmes aux yeux ! prenez soin de vous et de votre famille également !
Des biz

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Amandine 9 juin 2017 at 7 h 41 min

Ma Louve adorée, tu n’aurais pas pu avoir d’autres sentiments. Tu as vécu des choses tellement spécial Que l’inquiétude doit être encore plus forte qu’à La normal Et jen suis persuadée. Le monde hospitalier est particulier Aussi tu te demandes souvent PourQuoi comme ci Et PourQuoi pas comme cela. Sam a faillit être hospitalisé mais juste faillit. Une bronchiolite Aussi plus de 6h à lhopital Et plus d’1h avec l’aérosol et ces cris d’une violence Mais à l’époque il savait parler. Je ne sais pas si tu aurais réellement pu La deviner cette foutue bronchiolite Et encore moins ces connaisses de bactéries! Mais vous avez ete La pour elle Et vous avez dû réagir…au mieux ma louve.
Reposez vous à présent Meme Si tu risques d’être en apnée quelque temps.

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Les mots de Mo 9 juin 2017 at 7 h 41 min

Bonjour Flore, je te suis sur instagram et je lis ton blog depuis plus d’un an. Je suis très émue par ton billet, j’ai la chance de ne pas avoir vécu ça pour mon petit L. pour le moment mais j’ai le souvenir de ma petite soeur en réanimation (crise d’asthme), et tes mots résonnent dans mon coeur de soeur et de maman. Bon rétablissement à ta petite fée et à tous les quatre. Il va certainement falloir beaucoup de temps mais ta petite fée se souviendra combien elle a pu compter sur vous dans ce moment difficile. Bonne journée <3 Morgan

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Bébé est arrivé 9 juin 2017 at 7 h 45 min

Comme ton récit m’a émue Flore. J’ai aussi récemment découvert les urgences pédiatriques pour ma Louloutte et l’épisode prise de sang m’a projeté le cœur et les tripes au mur…
Je te souhaite de retrouver des forces au sein de ta bulle familiale pour mieux sortir demain. Affectueusement

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Lib 9 juin 2017 at 7 h 54 min

Je ne commente pas souvent mais ce billet me rappelle de mauvais souvenirs… mon fils a été hospitalisé pour une pyélo à 6 semaines, je suis restée à ses côtés 4 longs jours (avec un lit pour la maman, comme toi, qu’elle chance !) le temps qu’ils lui perfusent tous les antibiotiques nécessaires. La ponction lombaire à 2 h du mat, je l’oublierai jamais, ça a brisé mon cœur de maman.
Mais aujourd’hui il a 11 mois et il n’en a plus aucun souvenir – et à part une petite varicelle en avril, il n’a plus été malade depuis. Ta fée est une petite guerrière elle aussi, je n’en doute pas ! Gros courage à vous.

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Lea 9 juin 2017 at 8 h 03 min

Magnifique texte ! Bon courage à vous deux, trois et quatre ! Vous n’en ressortirez que plus fort ! Nous vous envoyons plein de force et d’amour de Suisse ! Belle journée, gros baisers !

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Corinne (Couleur Café) 9 juin 2017 at 8 h 07 min

Comme je te comprends, ma fille a été hospitalisée pendant une semaine pour une bronchiolite quand elle n’avait que 2 mois et demie. C’est sacrément traumatisant de voir les fils et les tubes autour d’un tout petit bébé, et je ne te parle pas des séances de kiné qui sont insupportables ! En tout cas, remettez-vous vite de cet épisode traumatisant ! Gros bisous.

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Estelle 9 juin 2017 at 8 h 12 min

Bonjour Flore , je ne commente que très rarement mais les larmes me sont montées. Souvenirs vilains qui refont surface ! Mon fils a été hospitalisé durant 4 jours lorsqu’il avait 1 an et j’étais enceinte de ma fille ( seulement 2 mois ) avec un papa en déplacement à l’étranger pour 4 mois …
Malheureusement je n’ai pas bénéficié d’un personnel gentil et attentionné, je suis même tombé sur une pédiatre qui m’a jugé sans connaître mon histoire en disant à ma maman derrière la porte qu’il fallait me surveiller car j’avais l’air instable , fragile et que ce n’était pas évident d’être mère célibataire !!!!!
Tout ça s’est très mal passé bref j’en garde d’affreux souvenirs !
Quand à mon fils , il a aujourd’hui 4 ans et demi et les hôpitaux ne sont pas ses amis ( consultation ORL compliqué, opération des végétations et pose de diabolos …. ) mon ptit coeur en a pris un sacré coup
Je t’embrasse et vous souhaite de beaux moments à 4

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Juste1maman 9 juin 2017 at 8 h 27 min

J’ai pleuré…Je ne souhaite à personne ce qui vous est arrivé. Bon courage à vous 4 ❤

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Allychachoo - Famille en chantier 9 juin 2017 at 8 h 28 min

C’est toujours dur de voir son enfant hospitalisé… Pour te « rassurer » un peu, beaucoup d’enfants ne gardent pas vraiment de souvenirs de ce genre d’épreuves a priori. Mon fils a longtemps été hospitalisé, et a un suivi médical et para-médical important, et finalement il n’a pas du tout de phobie des blouses blanches, il est étonnamment à l’aise (bien plus que moi du coup, je fais un rejet total maintenant !). Des infirmières m’ont souvent dit que c’était pour les parents que le souvenir restait. Des bisous à ta jolie fée

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Camomille 9 juin 2017 at 8 h 38 min

J’ai le même ressenti que Allychachoo. Je n’en peux plus des hôpitaux. Mais mon fils s’est habitué. Pour lui, c’est normal d’être là plutôt qu’à l’école… (il a 4 ans)
Je suis convaincue que ta petite fée ne s’en souviendra plus très vite.

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Boubou 9 juin 2017 at 8 h 31 min

Ton billet me touche tant je m’y retrouve. Mon p’tit panda a été hospitalisé à 7 semaines de vie. À sa sortie, s’en ai suivi des terreurs​ nocturnes jusqu’à ses 6 mois et demi. Nous avons finalement utilisé le baume de chez Puressentiel pour les bébés de plus de 3 mois. C’est un baume a appliquer en massant sur le torax. Depuis, plus rien. Je suis triste d’avoir mis autant de temps à trouver la solution.. nous avons tout essayé. Mais si je peux te donner ce petit conseil, alors je le fais avec plaisir. De plus, nous avons loupé plusieurs fois le cathéter de mon fils. A son retour à la maison, nous lui avons donné de l’Arnica Montana en homéopathie pour le soulager des douleurs. Ses mains étaient bleues.. Courage ma belle. Celle qui en souffrira le plus c’est ton cœur de maman.

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Stéphanie 9 juin 2017 at 8 h 33 min

Bonjour Flore, idem je ne commente pas souvent mais ce billet me rappelle aussi de mauvais souvenirs…une hospitalisation pour pneumopathie et détresse respiratoire sévère pour mon loulou de 13 mois, 5 jours. On ressort, on part respirer en bord de mer pour se remettre un peu et le voilà qui se met à vomir… 2j plus tard, rehospitalisation pour déshydratation sévère…il avait chopé une gastro à rotavirus la semaine d avant à l hôpital… 3 ans après je reste très marquée par ces épisodes meme si à l époque c’est son papa qui a géré les nuits à l hôpital…et ai développé une peur panique de la gastro bon courage et mes douces pensées à vous et votre jolie famille…

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Emeline 9 juin 2017 at 8 h 47 min

Comme je te comprends ! Ma fille a été en neonat dès la naissance pendant 3 jours et je ne pouvais pas l’avoir à mes côtés et ce fut à partît du 4eme jour que j’ai enfin pu bénéficier d’une chambre « kangourou » et etre avec elle. Heureusement elle a vite remontée la pente mais ça fait tellement mal au coeur de les voir branchés de partout.. Mais nos Bebes sont bien plus fort que nous et tu dis que tu as peur pour l’avenir de ta fée, que cela pourrait la traumatiser mais détrompe toi cela va renforcer son caractère et etre encore plus une battante ! C’est ce que j’ai remarque avec ma fille. Ne t’inquiète pas ils sont bien plus fort que nous . Je t’embrasse

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Virginie 9 juin 2017 at 8 h 49 min

Je me reconnais tellement dans ce temoignage que je pleure a chaudes larmes. Mon bb s est aussi fait hopsitalisé a 18jours pour une pyelo… pendant 1 semaine interminable. Un cauchemard que je ne souhaite a personne! Traumatisant pour les parents bien plus que pour les bbs je pense meme si nous apres son retour a la maison nous avions un bebe angoisse et qui avait peur de s endormir. C etait dur mais maintenant il a 4mois et demi et j ai l impression que c est passé pour lui. Ce sont des moments terribles a vivre et qui nous aide a relativiser ensuite lorsque l on est sorti. Je suis de tout mon coeur avec les parents dont c est le quotidien! Courage pour vous remettre de cette epreuve. Nos petits bouts sont bien courageux et bien solides!

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Johanna 9 juin 2017 at 8 h 52 min

Mes larmes ont coulé sur mes joues en te lisant, j’ai ressenti toute la peur que tu as eu avec cette hospitalisation.

C’est difficile d’être maman, et ce sentiment d’impuissance et les voir souffrir, je crois que c’est ce qu’il y a de plus dur.

J’envoie pleins d’ondes positives à ta petite fée, à toi et bien sûr au reste de ta tribu.

Remettez vous bien de cette épreuve.

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mllepaul 9 juin 2017 at 8 h 52 min

Tu te doutes que ce post résonne particulièrement pour moi. On a fait partie de ces familles dont tu parles et qui sont là des semaines. c’est très très dur. Mais le truc positif dont je veux te parler c’est que tu t’interroges sur ce qu’il va lui « rester » de cette mauvaise expérience. Et au final, ce qu’il va lui rester c’est que vous avez été là pour elle. Que vous l’avez aimé, bercé, veillé, protégé. Il faut je pense verbaliser un maximum. Ne pas hésiter du haut de ses 3 mois et demi à lui expliquer ce qui s’est passé, pourquoi tu as eu peur et que maintenant ça va mieux. Bon courage pour cet après qui est parfois encore mouvementé. Je t’embrasse <3

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Lily 9 juin 2017 at 9 h 02 min

C’est très dur ce que tu as vécu, J’espère que petite Fée va bien se remettre ainsi que ses parents !

Le fils de ma meilleure amie a une maladie orpheline, il a passe ses neuf premiers mois à l’hôpital. Je n’étais pas encore maman à l’époque, mais la souffrance infinie de cette jeune maman, mon amie, m’a énormément marquée, et chaque jour qui passe j’ai conscience de ma chance et je regarde mes enfants en bonne santé avec une gratitude immense.

Profitez bien de votre petite bulle retrouvée, elle est précieuse !!! Et en effet comme cela est dit plus haut, cette expérience vous marquera bien plus vous, parents, que votre petite puce qui n’en gardera aucun souvenir 🙂

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Maman Sur Le Fil 9 juin 2017 at 9 h 18 min

Il est très touchant et bouleversant ton texte… j’ai la chance de n’avoir pas connu d’hospitalisation pour mes enfants jusque là. Mais vu comment j’angoisse et vit mal le moindre microbe ou fièvre, je ne peux qu’imaginer l’enfer que cela a été pour toi et ta famille… Et je pense également, à ceux et celles, qui vivent cela au quotidien. Quel courage et abnégation…

Vous allez retrouver le rythme, la confiance et le sourire, jour après jour… Vous construire de beaux souvenirs pour effacer petit à petit ce mauvais là…

Bon repos, bon rétablissement et bonne journée

Virginie

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Poupig 9 juin 2017 at 9 h 27 min

Je suis passée par là pour la deuxième crise d’asthme de mon fils 4,5 ans, et comme toi j’ai vu l’affiche et depuis j’ai décider d’y participer…
Bon rétablissement à tous et gros bisous.

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pellicule de vie 9 juin 2017 at 9 h 34 min

Un billet tellement bouleversant.. J’espère que ta petite fée ira mieux maintenant. Je vous fais de gros bisous :*

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C.I 9 juin 2017 at 9 h 42 min

J’ai pleuré aussi… Mon fils a 18 mois aujourd’hui. Et nous avons passé 4 jours et 4 nuits à l’hôpital lorsqu’il avait tout juste 4 mois. Personne ne pouvait nous dire ce qu’il avait, ce qui rendait les choses encore plus inquiétantes. Finalement ils ont conclu par un virus, parmi tant d’autres. Nous étions arrivés aux urgences vers 21h, il avait pris sa dernière tétée vers 17h, et là ils nous ont dit qu’il fallait arrêter de l’alimenter jusqu’au lendemain. Mon bébé mangeait encore deux fois la nuit à ce moment là. Il suçait déjà son pouce pour s’endormir et les infirmières lui avaient installé sa perfusion sur le bras droit avec une atèle. Il ne suçait que le pouce droit… Il ne pouvait donc plus manger, ni être seulement au sein pour se réconforter, ni même sucer son pouce. Bien sur il n’a pas pu dormir, il a hurlé toute la nuit. Nous étions dans une chambre double avec un autre bébé malade qui se mettait à pleurer quand mon fils s’arrêtait, et vice versa… Nous n’avons pas eu le même accueil que vous. e parent accompagnant n’avait pas de lit, seulement un fauteuil inclinable. La première nuit, c’est moi qui suis restée auprès de lui, je me sentais mal, inquiète, épuisée (il était déjà malade depuis 10 jours et nous avions déjà fait 3 aller-retours aux urgences) et je n’arrivais plus à retenir mes larmes. L’infirmière m’a dit de partir… D’appeler mon mari pour lui dire de venir me relayer car je n’étais pas une bonne présence pour mon fils. Je l’ai fait. J’ai pleuré tout le reste de la nuit et je reste encore aujourd’hui avec cette culpabilité. Je prenais vraiment conscience qu’il pouvait lui arriver quelque chose et j’en ai été profondément bouleversée. Je n’ai pas eu beaucoup d’appels de mes amis je me souviens, je me demande pourquoi d’ailleurs. Je n’en ai jamais beaucoup parlé. Et en lisant votre article, je me suis replongée dans ce souvenir et je me rends compte qu’il a laissé des traces, sur moi visiblement. Et surement sur lui. Mais comme tout en fait, tout laisse des traces, des bonnes et des moins bonnes. Mais c’est ce qui fait qu’on est ce qu’on est. Aujourd’hui il est en pleine forme, c’est un enfant vif et joyeux. Merci pour votre article et plein de courage à vous. Reposez-vous, soyez ensemble c’est le plus important.

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Emma 9 juin 2017 at 9 h 43 min

houlala je pleure. Billet très fort. Tellement d’amour.
Prenez soin de vous 4 je vous embrasse

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Virginie 9 juin 2017 at 9 h 43 min

J’ai aussi connu l’hospitalisation de bébé à 2 mois 1/2 pour une bronchiolite, il y est resté 1 semaine. Nous avons même hélas fait des allers retours aux urgences pendant tout l’hiver de sa 1ère année. Les infirmières en pédiatrie sont formidables ! Elles sont douces, présentes, et rassurantes avec les parents. C’est un moment très difficile à vivre, peut-être plus encore pour une maman, à cause de ce lien qui nous est propre. Je comprends parfaitement ton sentiment. Tout ira pour le mieux. Ta petite fée est forte et bien entourée. Courge. Virginie

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Clem 9 juin 2017 at 9 h 57 min

Hello maman Louve.
Je vous suis à travers Insta et votre blog mais là je voulais vous livrer un message.
Je suis la maman d’une enfant malade, malade de naissance avec une maladie rare. 7 mois d’hospitalisation déjà alors qu’elle n’ a que 2 ans, pronostic vital engagé pendant plusieurs mois et finalement une greffe a pu la sauver!
Alors voici ce que je peux vous dire. Les bébés sont beaucoup plus forts que nous et ne garde pas de vraies séquelles d’une hospitalisation car les hospit en pédiatrie sont vraiment bien gérées avec une attention particulière donnée à l’enfant. Ma fille little J (aussi) retourne sans problème à Necker chaque mois. Pour les piqûres Emla quand on peut anticiper. Ils sont formidables car ils effacent beaucoup plus vite que nous ce type d’événement.
Une bronchio c’est un classique et je pense que les médecins ont du vous expliquer qu’à cet âge là on a du mal à détecter une bronchio d’une vraie crise d’allergie. Si jamais elle refait d’autres bronchio à répétition elle aura un traitement de fond avec flixotide et ventoline car ça signifie un terrain allergique.

Bref ne vous culpabilisez pas, vous en verrez d’autres avec vos enfants. des bobos en tout genre, des hospit voir même des opérations (végétations ou appendicite… du classique)

Reposez vous, mettez votre stress de côté car c’est surtout ça que va ressentir votre fille!

Haut les cœurs et faites lui plein de bisous

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Cindy ANNEET 9 juin 2017 at 10 h 07 min

Tellement bouleversant… tu m’as fait monter les larmes. Notre fils a été hospitalisé deux jours, il avait 2 mois, dans ces moments là le temps s’arrête et plus rien ne compte.
Tu parles de l’opération des pièces jaunes, j’avais fait la même constatation et depuis évidement je participe a cette cause. C’est juste qu’avant de vivre ça je n’y pensais pas c’est tout.
Prenez bien soins de vous<3
Cindy

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Emmanuelle 9 juin 2017 at 10 h 23 min

Bouleversée, émue… Je vous lis depuis un an et vous suis sur instagram. Mes deux loulous n’ont fait que des passages éclairs aux urgences de Necker, mais le souvenir des prises de sang et de leurs cris me serre toujours les tripes. Mes deux loulous n’en ont aucun souvenir …Prenez soin de vous, séchez vos larmes dans le cou de vos petits.
Je vous souhaite beaucoup de douceur

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Lucinda 9 juin 2017 at 10 h 23 min

A 2 mois mon tout petit bonhomme a été hospitalisé 3 jours pour une opération en urgence… hernie inguinale, il risquait l’occlusion – d’une simple consultation nous sommes restés 3 jours dans une chambre tous les 2. Je crois qu’il ne s’est aperçu de rien, car on a tout sur-joué pour qu’il soit le plus heureux et à l’aise possible, mais je sens bien que cette épreuve m’a profondément changé et bouleversé.En même temps je crois qu’un lien très fort s’est aussi créé autour de notre famille à ce moment là. Je me suis reconnue dans tes mots, et dans ce décalage ressenti de penser que certains parents doivent vivre cela au quotidien… Pourtant si peu parait déjà tellement dur. Heureusement le temps fait son effet, mais les premiers cheveux blancs débarquent 😉

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Madame Lavande 9 juin 2017 at 10 h 29 min

C’est terrible de se dire que c’est dans ces moment là qu’on se rend compte à quel point on a de la chance d’avoir des enfants qui vont bien. Ma Biscotte n’a jamais été hospitalisée mais nous n’en sommes pas passés loin cet hiver, également pour une bronchiolite (heureusement les séances de kiné respiratoire de garde ont suffi) alors j’imagine sans peine votre angoisse, surtout à seulement 3 mois.
Je vous souhaite de ne plus jamais revivre de tels moments et j’espère que ta jolie fée a retrouvé son sourire pour apaiser sa maman.

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Sarah Ymym 9 juin 2017 at 10 h 40 min

Et merde, j’ai pleuré… Tes mots me touchent et me perforent les entrailles. Ma fille aînée a elle aussi fait une série de pyélonéphrites, la première à 3 semaines. Avec tout le monde autour qui nous assure que « c’est normal de pleurer, ce sont juste les coliques ». Et un instinct qui nous pousse à tout envoyer valser par ce que NON ce n’est pas NORMAL. Ma fille était en choc sceptique quand nous sommes arrivés à l’hôpital.
Il y a eu plusieurs récidives, des examens réguliers, plusieurs opérations. Et je pense que ces épreuves nous ont changées à jamais.
Elle, car son tempérament à fleur de peau, d’une intensité émotionnelle rare, n’est pas étranger à cette douleur connue aux balbutiements de sa vie.
Moi, car dorénavant, je sais que la vie ne tient qu’à un fil, je chérie chaque souffle apaisé de mes enfants. Avec une bonne dose de paranoïa à chaque signal, tout comme toi…
Si cela peut te rassurer, elle n’a gardé aucun séquelles. Du moins physiquement…
Je te souhaite de la douceur, du repos, auprès des tiens, de ton fils, et surtout d’elle. Prenez soin de vous. Je t’embrasse.
Sarah

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Adeline45 9 juin 2017 at 10 h 43 min

Je suis émue une fois de plus en vous lisant. Je voulais juste vous laisser un petit mot de soutien. J’imagine votre détresse et douleur ressentie. Dans tous les cas, je pense que vous pouvez vous considérer comme une super maman vu tout l amour, l attention et la volonté de faire au mieux dont vous faites preuve. J ai un bébé de 6 semaines et je me rends compte de la façon dont je culpabilise au moindre inconfort que nous lui faisons subir. Alors je n imagine pas si j étais à votre place. Votre blog et témoignages de maman me montrent un peu la voie et me rassure sur la vie au quotidien. Je vous souhaite une bonne continuation un peu (bcp) plus douce.

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Pauline - Bright Pause 9 juin 2017 at 10 h 51 min

Ton article m’a fendu le coeur… Mes yeux se sont embués de larmes tellement j’ai trouvé tes mots touchants, laissant transparaître toute ta détresse de maman. Je n’imagine pas une seule seconde avoir à vivre cette épreuve, mais comme tu le dis si bien, elle permet en un sens de se reconnecter à la force de la vie. Tout est bien qui finit bien et tu peux te féliciter d’avoir fait tout ce qu’il fallait. Je te souhaite un retour à la maison apaisé, aux côtés de ta jolie famille 🙂

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Madame Bobette 9 juin 2017 at 11 h 16 min

Quel témoignage touchant. Les larmes sont montées toutes seules… Tous ces sentiments que tu as pu laisser passer dans cet article sont profonds et intenses.
J’ai passé 2h aux urgences avec Tess et c’était la fin du monde, je n’ose imaginer une hospitalisation pour quelques jours ou comme tu le dis, ces parents et enfants qui vivent ça au quotidien.
Qu’est-ce que c’est dur de voir son bébé souffrir et je comprends ce besoin de vider son sac mais aussi de se renfermer dans sa bulle…
Je trouve ça chouette cette chambre aménagée grâce aux pièces jaunes! Ca rend tellement concret cette action que je pense m’y investir un peu plus la prochaine fois!
Je te souhaite un doux retour à la vie normale et un bon rétablissement à ta puce!

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Marjitj 9 juin 2017 at 11 h 39 min

Oh Flore, ce texte… comme je te comprends tellement… comme l on se sent démunis…. On aimerait toutes etres médecins et avoir les bons réflexes, mais comme tu dis, à ne pas vouloir porter l étiquette de maman qui s inquiète pour rien, on passe « à côté »… et le plus dur c est cette culpabilité.
Essaye de la tenir le plus loin de toi possible, tu as fait ce qu il fallait!
Car en effet à 3mois 1/2… je trouve dur qu on vous ai renvoyé à la maison…
Prenez soin de vous.

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Luu_91 9 juin 2017 at 12 h 04 min

Comme a plusieurs maman, je me retrouve dans ton texte. Ma fille a été hospitalisée 3 fois 3jours depuis sa naissance et c’est une épreuve à chaque fois. Certes il est moins long que pour des enfants ayant des maladies grave mais reste gravé en soi.
Vous remerciez le personnel soignant et juste comme ça repassé leur déposer un paquet de bonbon/chocolat c’est trop rare de nos jours mais ça les touches beaucoup ces petites attentions !

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DeboBrico 9 juin 2017 at 12 h 45 min

Quelle horreur cette épreuve… Je te souhaite que du bon pour la suite

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delphinette 9 juin 2017 at 12 h 52 min

Flore. Comme beaucoup, tu m’as émue au larmes ce matin avec ce billet… et cela fait énormément écho en moi.
Tu as réagi de la meilleure des manières et tu as réussi a rassurer ta puce comme il le fallait. et a la ramener vite chez toi, comme promis. tu as assuré quoi !

tout cela m’émeut tellement.. ce personnel médical qui te sauve (toi et ton bébé) mais que tu n’arrives jamais à remercier en partant ! ceux qui te traitent comme de la merde et ne comprennent pas ta détresse. les bip bip la nuit… les chambres SANS douche et pas moyen de quitter ton bébé pendant des jours.
et la réa néonat.. pire ! pas de lit et tout l’attirail avant de rejoindre ton bb (blouses, masques et sur chaussures. le rituel. qui reste.)

j’ai connu pour ma grande a 5 semaines (4 ans maintenant) et pour mon deuze qui a 5 mois dès sa naissance.. et je peux te dire que non. ta fille n’en restera pas « traumatisée », mais peut-être marquée. Au pire, la mienne a refusé de prendre du doliprane en sirop (fraise) pendant 3 ans (en suppo et hop) et a pleuré pendant 1 an en voyant des blouses blanches… alors oui, ca veut DIRE qu’il en reste quelque chose. mais rien a côté de ton traumatisme a toi. elle n’en souffrira pas. plus. ne te rajoute pas des angoisses avec ca. ils sont petits et oublient vite. (tu imagines si ils se souvenaient de l’accouchement, les pauuuuvres ! )
il faut les entourer et les protéger a leur retour.. tout le temps en fait ! etre attentif a eux et s’écouter.

Bravo et merci pour ce joli témoignage, Flore. Hauts les cœurs !! tu es louve mais forte de tout ca POUR te battre pour tes enfants !
je t’envoie plein de courage et de câlins. cocoone bien.

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Hanane 9 juin 2017 at 13 h 58 min

Un beau témoignage. J’aurais voulu pouvoir écrire les choses comme ça pour m’en faire ma thérapie. Je sais exactement ce que tu vis. J’ai aussi eu à faire à la bronchiolite et aux hospitalisations pour mes jumelles. Bronchiolite et hospitalisation de 5 jours pour le jour de leur 1er mois. Puis une deuxième fois à leur 4 mois. Avec une hospitalisation de 10 jours pour l’une d’elle parce qu’elle ne s’alimentait plus et qu’en plus elle a eu la gastro à l’hôpital. Les allers retours entre la maison et l’hôpital. Les Bips et le suivi des monitoring en double. L’allaitement des deux et aussi la gestion de ma fille aînée à la maison qui n’avait que 20 moins. Un cauchemar que je revis à chaque fois que j’entends l’une d’elle tousser. Une fatigue indescriptible. Mais la vie continue et on se doit de trouver le courage pour nos enfants et continuer à leur donner tout notre amour parce qu’il y a toujours pire.

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Afarfalla 9 juin 2017 at 14 h 09 min

Bonjour Flore,
Les larmes ont coulé en lisant ton témoignage sans doute le souvenir traumatisant d’1 semaine d’hospitalisation de la 1ère fille à 6 mois. Elle en a aujourd’hui 3 ans et demi. Je vous souhaite beaucoup de courage pour surmonter cette épreuve et soulager vos cœurs.

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Maman Nouille 9 juin 2017 at 14 h 32 min

Moi je trouve que vous avez assuré. On fait comme on peut devant l’urgence. Et c’est vrai qu’on a toujours peur d’être renvoyé et taxé de maman anxieuse, moi j’hésite souvent avant d’aller chez e pédiatre en urgence. Un jour j’ai pris rdv en urgence et puis j’ai trouvé que ça allait mieux, mais comme il n’y avait plus personne au cabinet pour répondre au téléphone, j’ai du m’y rendre pour annuler mon rdv …et puis le lendemain j’y suis quand même retourné parce que ça n’allait pas.
Après c’est difficile je trouve mais vous avez quand même senti le truc, et puis aux urgences non plus ils n’ont rien détecté d’alarmant. La médecine n’est pas une science exacte.
Mais je compatis pour l’hospitalisation , malheureusement mon deuxième a déjà passé plus de nuits à l’hôpital que moi dans toutes ma vie…

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eloise 9 juin 2017 at 15 h 49 min

Tu sais Flore, les enfants n’ont pas de conscience avant environ 3ans, donc elle ne se souviendra pas de ce passage aux urgences. à moins d’un traumatisme physique très très brutal, elle ne pourra même pas se souvenir d’une bribe de ce qui s’est passé même en le voulant. toi par contre si alors repose toi bien en famille et relativise un petit peu, l’important c’est que la maladie est combattue et qu’elle peut donc devenir de plus en plus une jolie petite fille indépendante et forte!

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Tiffany 9 juin 2017 at 15 h 52 min

Oh petit chou il n’y a rien de pire que de voir des petits bouts, plus grands ou plus petits à l’hôpital, qui souffrent et pour qui en tant que parent ou famille on ne peut rien faire. Je récolte des pièces jaunes depuis que je suis très petite, j’ai malheureusement vécu cette impuissance en tant que grande soeur puisque j’ai perdu une petite soeur elle avait 6 mois quand elle est tombée malade et ça a duré trois ans. 3 ans durant lesquels mes parents essayaient tant bien que mal de jongler entre vie à l’hopital et vie à la maison, vie professionnelle, et à l’époque les hopitaux n’avaient pas ces chambres. Les pieces jaunes c’est tellement important et quand on voit l’évolution entre hier et aujourd’hui alors c’est top et il faut continuer. J’ai aussi vu ma maman vivre la pire chose qu’une mère puisse vivre et peu importe, trois jours ou trois ans ou plus il n’y a rien de pire que de voir son enfant souffrir. Je te fais des gros bisous et des encore plus gros à ta petite fée pour que tout rentre dans l’ordre , ca va le faire et avec une super maman, un super papa et un super grand frère, elle a une team de choc!!!!!

Bisous

Tiff de Mabulledepensees.com

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Béné 9 juin 2017 at 20 h 04 min

Le passage sur l’infirmière m’a émue aux larmes. J’aurais tant aimé rencontrer une personne comme elle quand ma fille a été hospitalisée à 3 jours de vie. A la place, j’ai eu un personnel soignant qui spéculait sur la santé de ma fille devant moi sans m’inclure et des jugements blessants sur nos choix de tous nouveaux parents. Elle a ensuite été transférée dans un autre hôpital où nous avons rencontré des personnes humaines et attentives également à la souffrance des mamans.
Ma fille n’en a gardé aucune séquelle, on a fait plusieurs séances de kinésiologie pour en être sûrs.
Prenez bien soin d’elle, sans vous oublier!

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Barbara 9 juin 2017 at 21 h 14 min

Je compatis tant et j’aurais aimé avoir un blog pour partager mon traumatisme! Même si c’est « en vrac », On s’en fiche, ce sont les tripes qui parlent et cela fait du bien. Mon petit bonhomme de pas encore trois ans a fait une pneumonie sévère début décembre… nous avions consulté deux médecins différents entre le vendredi Et le mardi qui disaient « virus », « bronchite » jusqu’à ce que je dise « non, mon fils ne va vraiment pas bien ». Résultat masque à oxygène antibiotiques de cheval, 9 jours d’hospitalisation… Deux médecins très compétents n’ont pas vu…alors ne culpabilisez pas. A l’hôpital ils m’ont expliqué que cela allait tellement vite chez les petits…courage aussi, car les parents mettent un an à guérir quand leur petit eux sont réparés très vite…D’ailleurs mon petit gars veut devenir docteur plus tard depuis 😉

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Aurore 9 juin 2017 at 21 h 54 min

Actuellement dans le lit à côté de celui de mon fils de 17 mois dans une chambre d’hôpital, je suis émue par ces lignes (fatiguée et pressée de rentrer aussi!)
Une grosse pensée en effet à toutes les familles pour qui c’est le quotidien…pour moi c’est également 3 jours (trop intenses) et je me suis surprise à penser lors d’une séance de prise de sang musclée..(affreuse….) que c’est sûr je ne veux pas de 2eme,pour diverses raisons mais celle aussi que c’est du stress à la hauteur de cet immense amour qu’on ressent pour eux…je ne suis pas équipée pour un je ne serai pas capable de vivre ça en double !
Bref merci pour ces mots que je comprends tellement.

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Dadaria 9 juin 2017 at 22 h 12 min

Mes deux petits monstres ont été hospitalisés : Ma petite fille, à même pas un an, pour une pyélonéphrite que les médecins ont mis une semaine à diagnostiquer, après trois visites chez différents pédiatres (mais on ne leur en veut pas, c’est tellement dur de poser un diagnostic chez les tout petits…).
Et mon petit garçon, à 3 semaines de vie, qui avait attrapé un virus de sa grande sœur, 3 jours d’hôpital qui m’ont semblé durer une éternité et qui m’ont tiré bien des larmes (+ une pensée très émue pour les pauvres parents qui vivent ça bien plus longtemps et pour des raisons bien plus graves).
Et bien, comme prévu, les enfants sont des CHAM-PIONS ! Bien sûr, on a beaucoup parlé de tout cela avec eux, pour « métaboliser » ces événements pas rigolos du tout. Et finalement, pour nous parents, cela restera un très mauvais souvenir, qui s’estompe peu à peu, tandis qu’eux deux n’en sont sortis que plus forts et plus robustes. Zéro traumatisme, nada, rien, des superhéros je vous dis !

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Ciloudelo 9 juin 2017 at 23 h 28 min

Bon rétablissement à votre jolie fée et a ton cœur de maman ❤️
Des bises

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helene 10 juin 2017 at 18 h 20 min

Un billet qui m a fait monter les larmes….. et que je comprends .
Mon petit L a été hospitalisé à plusieurs reprises : bronchiolites, gastro .. et je suis moi même infirmière alors quelle épreuve de voir son petit se faire perfuser etc..Sache que les enfants ne gardent pas de souvenirs de tout celà, mon petit a l habitude de pleins d examens, de rdv etc .. et au final il est plus détendu quand on va passer d autres examens et ne bouge pas pour une prise de sang à 1 an ! Le plus dur est pour l entourage , les parents … et je pense que ton billet a une vision thérapeutique pour toi : il faut en parler mettrre des mots sur ta souffrance, mais aussi parler avec ton mari car il a du souffrir d une autre manière aussi, parler à ta fille , et à ton fils et le laisser aussi exprimer dessiner cette épreuve où il s est montré beaucoup plus grand que ses 3 ans !!
reposez vous et ne t inquiètes tout ça ne sera bientot qu un mauvais souvenir
prends soin de vous 4 <3

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Lo 11 juin 2017 at 0 h 44 min

Ma belle, je n’ai pas réussi à lire ce billet en entier. À la moitié je pleurais sur mon GSM. Je ne peux que comprendre ayant déjà vécu ça et croiser les doigts pour sur la jolie J. Se remette rapidement ainsi que toi et ton amoureux et surtout​ Little G. qui a du avoir très peur. Bises de Bruxelles

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Psofamily 11 juin 2017 at 12 h 50 min

Merci pour ce billet. Je suis maman d’un petit garçon atteint d’une cardiopathie. A sa naissance sa grande soeur n’avait que 18mois. Nous avons dû gérer plusieurs longues semaines d’hospitalisation. Il était parfois hospitalisé à plus d’1h30 de route. Il a connu la réa pédiatrique, le pire service que j’ai pu observer. Heureusement le personnel est juste admirable. Ma fille était tres présente auprès de son petit frère, leur relation est aujourd’hui très fusionnelle. Mon petit garçon lui est toujours aussi fort, à 6ans il tends toujours le bras pour les prises de sang. Il n’a pas peur des examens médicaux, des interventions. On en ressort plus forts et plus soudés.

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Amelie 11 juin 2017 at 15 h 13 min

Comment te rappeler cette épisode d’hospitalisation, comment ne pas pleurer en Lisant cet article…
En le lisant je me suis rappelée ces 3j de cauchemar, ou tu ne reconnais plus ton bébé, ou tu ferais tout pour que ce soit Toi et non elle qui souffre et branchée au bout de fils…
Merci pour cet article, effectivement, ce n’est qu’un épisode du mois de janvier, mais difficile à oublier… je suis plus inquiète au moindre mal maintenant. Je dois apprendre à lui faire confiance, ne plus avoir peur, mon coeur de maman est encore déchiré…

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Charline 12 juin 2017 at 10 h 41 min

Vu de l’extérieur … bah vous avez franchement assuré, à tous les niveaux !
Ta puce va mieux, ça a dû être une épreuve terrible pour vous tous, mais il va falloir aller de l’avant. La protéger bien sûr comme tu le faisais (car tu SAIS le faire, et ce n’est pas négligeable, tu ne dois pas en douter ^^) mais essayer de ne pas la surprotéger (car il faut qu’elle puisse vivre sans sentir le poids de l’angoisse parentale).
Bref, bien sûr il faut déculpabiliser car c’est évident (pour nous!!) que tu n’es en rien responsable de ce qui est arrivé (TU n’es pas responsable des infections bronchiques et rénales, TU n’es pas médecin pour les diagnostiquer, mais TU as su deviner quand le mal-être de ta fille est devenu trop important pour que ce soit banal et TU as permis d’éviter le pire). Voilà. C’est facile à dire et je sais que de l’intérieur on doit se sentir responsable malgré tout, mais sache que tu es une maman au top, vous êtes une famille au top. Maintenant il ne reste plus qu’à verbaliser tout ça avec ta fée, pour ne pas l’écraser d’angoisse mais pouvoir lui expliquer pourquoi tu étais si fébrile de la voir ainsi. Que ça va aller mieux etc.

Je n’ai pas connu d’hospitalisation en urgence pour ma fille jusqu’alors, mais une opération sous anesthésie générale à 6 mois de vie avec quasi une semaine d’hospitalisation, alors je ne connais pas l’angoisse du diagnostic, la peur de la perdre face à des virus/bactéries coriaces etc. Je connais en revanche ce lit à barreaux qu’on déteste, cette odeur d’hôpital qui semble rester si tenace même en rentrant chez nous, ce sentiment d’être en dehors de la réalité durant plusieurs jours, l’appréhension, le refus de la laisser, la douleur de la sentir différente, l’envie d’absorber tout ce qu’elle vit / ressent, et puis aussi cette sensation si difficile quand il a fallu la laisser partir au bloc et cette attente insoutenable durant les heures avant de la retrouver, les perfusions/les points/les pansements.
Je connais aussi ces infirmières et autres soignants qui sont de véritables perles, que l’on a pas toujours eu l’occasion de remercier, et enfin le bonheur quand tout se termine et qu’on rentre chez soi (même avec des précautions et soins post-op etc).

Bref je compatis même si nos histoires sont différentes.
Prenez soin de vous, tous les 4 !

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Charlotte 12 juin 2017 at 19 h 54 min

Ma petite a fait une bronchiolite cet hiver. J’ai beau être du « métier » je suis Infirmiere. J’ai vraiment paniqué quand je l’ai vu galérer pour respirer. SOS médecins est venu dans la nuit poser le diagnostique de la bronchiolite.

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Marlène 13 juin 2017 at 12 h 45 min

Ton post m’a mis les larmes aux yeux tant il me rappelle une situation similaire que nous avons vécu avec notre fils quand il avait 13 mois. Plus grand que ta fée du coup mais je retrouve mon désespoir dans tes mots. Nous avions passés 10 jours à l’hôpital et en étions ressortis la veille de Noêl.
Moi qui étais une angoissée avant cet épisode je ne te raconte même pas après. Mais ça fini pas s’apaiser. Cela m’a quand même permis de me rendre compte que mon fils était fort malgré son jeune âge. Qu’il était bien plus résistant que je le pensais. Profitez bien les uns des autres, vous allez tout réparer tous ensemble 🙂

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Sarrousse 15 juin 2017 at 8 h 11 min

Comme ça a du être dur. Tu arrives toujours à si bien retranscrire tout ça, tu m’as mis les larmes aux yeux. Courage pour la suite. Et prends ton temps pour sortir de ta bulle, vous méritez bien ça.

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Aurore 17 juin 2017 at 14 h 28 min

Flore,
J’ai vécu également ce type d’épreuve…ma fille est/a été sujette à des crises convulsives liées à la fièvre…pas moyen de prévoir quand ça arrive, pas moyen de savoir si ça reviendra…voir son enfant partir…ces moments terribles marquent à vie, nous font nous relever la nuit pour vérifier que tout va bien dans la chambre d’à côté, et des mois après encore…mais on s’apaise et on se rassure…
Je suis avec vous par la pensée, tout se calmera.
Bien à vous,

Aurore.

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Neysha 21 juin 2017 at 13 h 54 min

Ce post me rappelle de terribles souvenirs… Ma petite souris a passé les 3 premières semaines de neonat direct qui m’ont brisée.. Ensuite, elle rentre à la maison à 1 mois et 2 jours de vie et là, je retourne aux urgences et le verdict tombe : entérocolite ulcèro nécrosante. C’était le pire moment de ma vie car pour la première fois, j’ai compris qu’elle aurait pu mourir. Aujourd’hui, 8 mois plus tard, j’ai une petite bouillante de vie, sans aucune séquelles, ce qui est le plus beau cadeau à mes yeux ! mais au moment où tout va mal on aimerait tant avoir une petite fenêtre sur l’avenir qui nous donne la force d’affronter.. Les bébés ont parfois de bonnes étoiles, il suffit que leurs mamans puissent les voir dans le noir.
De tout coeur, je suis avec toutes les mamans et futures mamans qui auront un jour l’épreuve de l’hospitalisation d’un enfant à supporter.

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Pauline 24 juin 2017 at 15 h 11 min

Bonjour, juste quelques mots pour te rassurer. Mon premier garçon (j’en ai 3 aujourd’hui) a été hospitalisé un mois à la naissance puis une semaine à l’age de 5 mois, ça a été horriblement dur sur le moment mais il n’en a gardé aucune séquelle. Il a 8 ans et il est vraiment cool, pas anxieux, joyeux et en pleine forme. On finit par oublier! Courage

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Maman bébé 28 juin 2017 at 9 h 30 min

Votre blog maman est très intéressant. J’ai été particulièrement touché par ce sujet. C’est probablement la pire chose qui nous arrive quand le bébé est hospitalisé, surtout pour des maladies incurables. Mais nous devons bomber le torse et lever la tête. Il y a des maladies qui ne font pas craindre. Mon fils de juste 1 mois a passé une opération d’hernie, et il va bien maintenant. Courage à toutes les mamans

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Jessy 28 juin 2017 at 22 h 00 min

Merci pour ce joli témoignage qui reprend exactement ce que j’ai ressenti … 4 hospitalisations pour bronchiolite en 3 mois pour la Pia .. soit 35 jours en tout! Je vous rassure, après s’être mis dans une bulle pendant plusieurs semaines, tout ceci me paraît (enfin) loin

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Anne 20 juillet 2017 at 20 h 30 min

Comme beaucoup de parents, nous avons aussi vécu cela : une hospitalisation pour pyelonéphrite pour notre bébé. J’étais seule, enceinte du 2e, mon conjoint étant à l’autre bout de la France. Et je ne me retrouve pas dans ton témoignage. Bon, ben il en faut une, hein !
Je passe les détails de notre soirée catastrophique avec un enfant convulsant de fièvre (elle était soignée pour une big bronchite depuis 2 jours, finalement elle a fini à l’hosto pour ses reisn ,le truc indétectable, même histoire, quoi 🙂 ). Mais arrivées en pédiatrie à 2 heures du mat, complètement épuisées, après avoir été transférées d’hôpital en ambulance (la joie de ne pas être en milieu urbain), je suis passée en mode « fonctionnel ». Je m’explique : mon bébé était mal, avait besoin de moi, le tout petit bout que je portais et qui pesait aussi, mine de rien, n’avait rien demandé. Alors fallait juste assurer. Le reste, la fatigue, la trouille, la colère et la culpabilité n’avaient pas d’importance. J’ai passé la nuit à la bercer entre les examens, elle a fini par s’endormir au bout de la nuit. Je crois n’avoir jamais pleuré dans cette nuit blanche. Aussi parce qu’en allant prendre un café à la cuisine du service, je suis tombée sur les familles qui vivent quasiment là, avec des gamins qui luttent contre des maladies juste horribles. Aujourd’hui, je me souviens de ce passage comme une espèce d’épreuve sportive. On a vécu cela toutes les deux. Je suis fière d’avoir eu les bons réflexes, fière d’elle d’avoir récupéré comme une flèche. Elle n’a aucune séquelle, se souvient juste que des Clowns étaient venus lui donner un ballon dans sa chambre (chapeau à ces bénévoles). Et je me demande en revanche ce que sont devenus les quelques enfants que nous avons croisés. Tout ça pour te dire que je comprends quand tu parles du côté viscéral de ce que tu as ressenti. Je dirai même animal, il y a un vrai instinct de protection. Mais conclure en disant que vous allez « essayer d’avancer » ? Vous allez avancer tout cours. Parce que c’est la vie. Et qu’elle a juste besoin de cela. Pas que tu essaies, mais que tu avances 🙂

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Cécile 14 octobre 2017 at 20 h 15 min

Un récit qui donne des larmes aux yeux.. Mon bout de chou a également été hospitalisé à ses 3 ans pour une maladie neurologique rare et très grave.. un choc d’autant plus que mon bout de chou n’avait jamais auparavant été malade mis à part un rhume par ci ou une otite par là.. Il était costaud, toujours en pleine forme.
Un choc d’autant qu’en tant que maman, j’ai compris très rapidement que quelque chose n’allait pas..surtout quand les dames à la crèche m’ont téléphoné en urgence pour me dire que quelquechose n’allait pas et que mon bout de chou ne marchait plus..
Une descente progressive aux enfers.. dont un premier séjour aux urgences.. quelques jours avant noel.. ou l’on m’a dit que mon fil n’avait qu’une simple mononucléose et que je me faisais du soucis pour rien.. Je crois que le terme employé était « mère poule ».

Noel était le pire jour de ma vie.. vomissements toutes les heures.. incapacités à se tenir debout.. ou assis.. ou a tenir sa tete droite.. strabisme de l’oeil, perte d’équilibre.. et j’en passe.
Retour aux urgences le 05 janvier.. il y restera finalement pendant 12 jours en soins intensifs.. et au début on m’a annoncé ca de but en blanc « madame, nous pensons que votre fils à une tumeur au cerveau mais nous ne connaissons pas encore ses chances de survie. »
ce ne sont que 3 jours d’IRM, de ponctions lombaires, de prises de sang (40 en une semaine, il a presque fallu une transfusion sanguine!) d’electro -encephalogrammes et j’en passe pour qu’on trouve enfin la maladie de mon fils.. rare .. curable chez certains enfants, dépendant de l’âge et de si l’enfant est un combattant ou pas.. quand on vous dit « on ne sait pas s’il y aura des séquelles ou pas ».. vous ne savez pas si votre bout de chou sera un légume ou s’en sortira.. pareil, les bits bis des monitors cardiaques pendant la nuit.. les perfusions qui petent car les veines sont trop fragiles.. et ton bout de chou qui te regarde sans dire un mot, terreur et agonie dans ses yeux.. te suppliant d’arrêter cette horreur.
En tant que maman, c’est le pire cauchemar que l’on puisse vivre.. on a simplement envie de dire « prends ma vie, mon corps arrêté cette douleur »…

Peu de compassion de la part de la famille.. aucune visite.. un vrai cauchemar.. mais aujourd’hui, quasi deux ans après son hospitalisation mon bout de chou a miraculeusement guéri à 100%.. ce qui on m’a répété mille fois, est quasi inespéré! Alors courage a tous ces parents courageux qui traversent de rudes épreuves… courage et ne perdez pas espoir! Les miracles arrivent..même quand on pense que tout est perdu!

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Belaine 16 décembre 2017 at 14 h 35 min

Bonjour, vous avez eu de la chance d’avoir une telle chambre… 10 jours d’hospitalisation pour notre petit dernier et je dormais effectivement dans un fauteuil ou un matelas (apporté de chez nous) par terre… Une peur bleue également…

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